Attention, le titre est une arnaque pour tous ceux qui comme moi ont été conquis par les moeurs des Toraja et leurs croyances quant à la mort. Ce titre est
simplement un prétexte symbolique pour évoquer les rapports de l'auteur avec la mort d'un ami proche, Eugène d'ailleurs son producteur.
Portons-nous en nous les morts comme certains arbres du pays Toraja portent les corps des enfants...
Le paradoxe de la vie c'est qu'alors qu'Eugène dépérit, Philippe croise une jeune femme, Elena, qui redonne un sens à sa vie et à son besoin de création, il va accoucher d'un film alors
qu'Elena porte son enfant.
C'est bien écrit avec le sens de la formule mais reste un peu superficiel et cette tranche de vie dialogue entre la vie et la mort ne donne pas vraiment envie de lire d'autres ouvrages
de Philippe Claudel ni d'aller voir ses films.
L'arbre du pays Toraja -Philippe Claudel - Stock - janvier 2016 - 215 pages -